En pleine crise, vous avez sans doute beaucoup de questions en tête. Par exemple, vous vous demandez peut-être si les services du CRCOC sont seulement offerts aux personnes à faible revenu. Ou bien, vous vous dites que ce serait peut-être une bonne idée de rencontrer une intervenante, mais vous n’avez aucune idée comment faire.
Beaucoup de personnes dans la même situation que vous se posent des questions semblables et plusieurs autres. Pour les aider, le CRCOC a préparé une Foire aux questions. C’est une liste des questions que les gens posent souvent, avec les réponses. Peut-être que cette information serait un bon début pour vous? Regardez plus bas sur votre écran : les questions et les réponses sont là.
Foire aux questions
N’importe quoi. Aucun sujet n’est interdit! Par exemple :
- Logement, emploi, LGBTQ2, alimentation, budget, ou encore ateliers qui vous intéressent
- Situation familiale qui vous stresse, une relation abusive, violence que vous subissez chez vous, ou n’importe quelle inquiétude sur l’immigration ou votre santé
- La période de déprime que vous traversez, ou des pensées suicidaires
- Après votre première rencontre avec l’intervenante, le CRCOC peut vous offrir du counselling
Les intervenantes vous écouteront toujours avec respect, empathie et attention. Elles auront toujours à cœur de vous aider. C’est pourquoi elles s’assureront de prendre tout le temps qu’il faut pour comprendre exactement votre situation. Ainsi, elles pourront identifier quelles sont les ressources dans la communauté qui vont le mieux répondre à vos besoins.
Une situation de crise, c’est lorsque des circonstances ou une situation dépassent les capacités d’une personne ou d’une famille à les résoudre. Pour y arriver, cette personne ou cette famille a besoin d’aide, il faut que quelqu’un la guide. C’est pourquoi le CRCOC joue un rôle très important en temps de crise. Lorsqu’une personne ou une famille s’assoit avec une intervenante pour discuter d’une situation, l’intervenante les met à l’aise. Elle les écoute avec respect, attention et compassion. Elle prend tout le temps qu’il faut pour bien comprendre la situation pour ensuite déterminer quels sont les services qui vont vraiment aider cette personne ou cette famille.
D’habitude, les intervenantes à l’accueil aident des personnes de plus de 16 ans. Mais des familles qui ont besoin d’aide pour des personnes de moins de 16 ans peuvent aussi les rencontrer. Cela permet aux intervenantes de les diriger vers les services disponibles dans la communauté qui vont le mieux les aider. Quelques programmes du CRCOC exigent que les individus et les familles rencontrent tout d’abord une intervenante à l’accueil pour évaluer leur admissibilité. S’ils sont admissibles, l’intervenante recommande alors qu’ils aient accès à ces programmes.
Pour mieux vous aider, une intervenante détermine dans quel secteur vous habitez en se basant sur le code postal de votre adresse. Certains programmes, y compris la banque alimentaire, l’impôt sur le revenu et les fournitures scolaires, sont offerts seulement aux résidents d’un secteur. Cela permet de répondre aux besoins des personnes dans la communauté.
Le CRCOC se base sur les mesures de faible revenu (SFR) publiées chaque année par Statistiques Canada pour déterminer l’admissibilité d’une personne à faible revenu.
L’admissibilité à quelques programmes, tels que la banque alimentaire, l’impôt sur le revenu et les fournitures scolaires est basée sur le revenu. Mais l’admissibilité à d’autres programmes, tels que le soutien psychologique, les recommandations et le Centre de la petite enfance de l’Ontario, n’est pas du tout basée sur la situation financière d’une personne.
Non, les intervenantes à l’accueil du CRCOC ne font pas du tout partie de la Société d’aide à l’enfance ni de Ontario au travail. De plus, le milieu de travail des intervenantes est tout à fait neutre, et sans parti pris ni préjugé. Dans ce lieu, les personnes se sentent à l’aise de parler de n’importe quelle situation difficile qu’elles vivent, de n’importe quel défi auquel elles font face. Elles se sentent aussi très libres d’exprimer leur colère, leurs frustrations, ou encore de discuter de leurs peurs, de leurs angoisses, et même d’une dépression qu’elles sont en train de vivre. Les intervenantes sont des personnes chaleureuses, humaines et pleines de compassion. Elles ont beaucoup d’expérience de ce genre de situations dans la vie. C’est pourquoi elles s’assurent que les personnes qu’elles rencontrent reçoivent l’aide dont elles ont besoin. Elles travaillent avec les personnes qui viennent les voir et avec des partenaires dans la communauté pour résoudre des situations conflictuelles. Elles défendent aussi les intérêts de ces personnes qui sont leurs clients et elles travaillent dans la communauté d’Orléans-Cumberland.
Pour le moment, l’équipe du CRCOC ne comprend pas de psychiatre ni de psychologue. Cependant, les personnes qui font face à des difficultés peuvent recevoir jusqu’à six séances de counselling avec une intervenante. Si des séances additionnelles sont nécessaires pour ces personnes, elles seront recommandées à des organismes partenaires dans la communauté, par exemple le Service familial catholique Ottawa. Un travailleur social, un psychiatre ou un psychologue pourra alors continuer à les aider.